L'histoire du château

Au fil des époques

fenêtre sculptée


De son écrin de verdure, Lanquais dresse ses toitures Renaissance, se jouant des siècles et des hommes. Posé à quelque distance de la Dordogne, entre Bergerac et Lalinde, témoin desplus sombres pages de l’Histoire de France et du Périgord, Lanquais comme une sentinelle,semble toujours protéger le village aux rues étroites bordées de ses vieilles maisons de pierre, de son église au clocher plat. Un ancien couvent, une grange dimière dans laquelle lesseigneurs entreposaient le sel, gardent dans leurs murs, les éclats des temps anciens.
Une allée cavalière, dont l’ombre délicieuse protège les visiteurs, mène au château. Apparaît soudain une façade flanquée d’une tour massive, l’ensemble à l’allure défensive. Des créneaux et l’ancien emplacement d’un pont levis, ramènent à un passé lointain. Les assises datant du XIème siècle.
Jouet des modes et des temps, Lanquais fut transformé au gré de ses seigneurs. Dans la cour intérieure, la partie médiévale, et son architecture intimidante, côtoie le corps de logis Renaissance, commencée vers 1560. On y admire les fenêtres à meneaux et les pierres sculptées avec talent, les toitures au goût du Louvre, cet art français du XVI ème siècle incomparable. La charpente qui, à elle seule représente un inégalable travail des compagnons artisans. Mais aussi les cheminées portiques dans les salons. Oeuvres de sculpteurs italiens envoyés par Catherine de Médicis.
Lanquais reste le berceau de familles prestigieuses :
Les la Cropte de Chantérac au XV ème siècle, dont le blason apparaît tout en haut de la tour ronde.
Les La tour de Limeuil au XVIème, cousins de la reine Catherine de Médicis.
Les Gourgues du XVIIIème siècle à nos jours.
Lanquais et ses hôtes ont servi l’histoire de France. Quand à la fin du XVIème siècle, la jeune Isabeau née entre ses murs, partit pour la cour de France, elle inscrivit son nom dans les pages tourmentées de son temps. Les guerres de religion ensanglantaient le pays. Amante du prince de Condé, un réformé, (arrière petit fils cadet de Saint Louis), Isabeau le ramena dans le giron de la reine Catherine, catholique, suspendant ainsi la première guerre. 

En récompense, la reine envoya à Lanquais financement et artistes. Ces bontés ont forgé la partie renaissance du château. Isabeau se brûlera les ailes, mais finira dans les bras d’un riche banquier italien. Lanquais subira les foudres de ses frères et de leur impitoyable guerre fratricide. Il en garde les blessures.
De cette époque, les cuisines du château ont gardé leur authenticité. Les seigneurs vivaient en autarcie. Des forêts giboyeuses, ils rapportaient des biches ou des sangliers que l’âtre permettait d’embrocher. Les bassines de cuivre, les potées, le vieux four en terre dans lequel étaient cuits les pâtisseries et le résiné, rien n’était laissé au hasard.
Dans les appartements, les meubles précieux se mêlent aux souvenirs des chouans ainsi qu’aux recherches préhistoriques du vicomte Alexis de Gourgue, rassemblées vers 1780.
Dans la cour intérieure, les bâtiments s’alignent comme autant de repères des temps anciens. L’étable, la vieille grange charretière, le poulailler, la cabane du cochon, l’accès au jardin potager. L’écurie et ses stalles, la salle des calèches et de la Victoria, la petite écurie de l’âne.
Une chapelle fut érigée à l’opposé, pour l’ordination de l’abbé Dominique de Gourgue. Tout près, une sacristie et un bâtiment réservé aux tâches domestiques.
Le château fut classé monument historique en 1943. L’ensemble des bâtiments de la cour est inscrit à l’inventaire supplémentaire depuis 2014.
Le château appartient toujours à la famille de Gourgues depuis 1732. Il fut transmis aux descendants vendéens Foucher de Brandois. Ils continuent à ouvrir le château à la visite, aux chambres d’hôtes et aux différentes animations estivales.

Vicomte de Gourgue

vicomte de gourgue

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